En Gambie on vote avec…des billes! Yahiah Jammeh assuré de l'emporter

Posted by Le voyageur béni On samedi 26 novembre 2011 0 commentaires

En Gambie on vote avec…des billes! Yahiah Jammeh assuré de l'emporter

 

 "Notre système de vote est très original dans ce sens que nous n'utilisons pas de bulletin ni d'urne, mais à la place nous utilisons le bidon de vote et la bille", explique le responsable des opérations électorales, Sambousang Njie.(prononcer Ndiaye ndlr)
Depuis 17 ans à la tête de la Gambie, par la force sans illusions, le Président-docteur- dictateur-soigneur honoris causa du Sida et autres menues broutilles s'apprête à remporter brillamment sa quatrième réélection démocratique ce jeudi. Enfin, selon lui, car même notre très laxiste CEDEAO a préféré retirer ses billes de cette mascarade.
Trois bidons de couleurs différentes, équipés d'un tube dans laquelle est introduite la bille, sont installés dans les 1.301 bureaux de vote du pays, un pour chaque candidat, le président sortant Yahya Jammeh, assuré d'être réélu, et ses deux opposants, Ousaino Darboe  et Hamat Bah.
Bidon vert pour Jammeh, jaune pour Darboe et bleu ciel pour Bah. Sur chacune de ces urnes particulières, une photo du candidat et son emblème.
Une bille est donnée à l'électeur qui se présente pour accomplir son devoir électoral dans un espace clos où se trouvent les trois bidons.
Il met la bille dans celui de son choix et, pour éviter qu'il ne vote plusieurs fois, une sonnette de bicyclette placée en bas du tube sonne au passage de la bille qui tombe au fond du bidon recouvert de sable.

Et afin qu'on ne puisse confondre les bruits, les bicyclettes sont interdites dans un rayon de 500 mètres autour du lieu de vote..

[..]Ses 17 années à la tête de l'ancienne colonie britannique ont été marquées par une répression brutale des manifestations et des arrestations de masse dans les rangs de l'opposition.(AFP)

Selon Elhad  Mustapha qui dirige la commission électorale, jamais scrutin n'aura été aussi démocratique en Gambie depuis le départ de l'autre bouffon joueur de golf, Sir Daouda Kairaba Jawara, l'ami et fournisseur de gibier de potence de Sékou Touré.

 Les affirmations de la CEDEAO selon lesquelles les élections ne seront ni justes, ni transparentes et donc pas crédibles  seraient donc nulles et malvenues en ce grand paradis de démocratie militaro-fétichiste de coloration vaguement islamiste. Souvenez-vous des deux chapelets et des immenses boubous de "Doctor El-hadj" comme se fait appeler et  surtout chanter l'illustre gambien.

Ceci dit, ne lui jetons pas la pierre: nous avons bien un professeur des universités françaises (pardon aux universités) spécialiste des arrestations arbitraires et de la torture, démocratiquement élu par les chefs d'État-majors de l'armée guinéenne comme chacun sait. Le vote du Général Konaté, le président de l'époque et parent ethnique d'Alpha Condé comptant double.

Pour cela, Alpha a d'abord obtenu un diplôme de Droit et une chaire d'enseignement à Paris, à ce qu'il parait. Nous n'avons toujours pas les documents le prouvant ou l'authentifiant. Ils seraient classés secret défense.

Levons donc  nos " tchatalè" remplis seulement d'eau plate  et nos multi- chapelets à la mode gambienne offerts par son Excellence le Caporal-docteur à la santé de sa prochaine très écrasante victoire démocratique sans bulletins  ni urnes.

Au moins les gambiens économiserons du temps de dépouillement puisque tout le monde aura voté au vu et au su de tout le monde, y compris des pelotons militaires et policiers déployés dans tous les "bureaux de vote". Ce qui laisse peu de place aux courageux rouspéteurs.
sources: guineelibre.com

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