problèmatique de l'énergie au Sud du Sahara

Posted by Le voyageur béni On mardi 29 novembre 2011 0 commentaires
PROBLEMATIQUE DE L'ENERGIE AU SUD DU SAHARA
LES SCIENTIFIQUES LANCENT LA REFLEXION
L’accès en énergie en Afrique subsaharienne est le plus bas au monde. Cela a un impact négatif dans l’éducation, la santé, l’environnement, le développement…Pour offre une source d’énergie dans les familles africaines au sud du Sahara, des scientifiques regroupés au sein des académies en sciences proposent des pistes de réflexions.

Les pays africains au sud du Sahara disposent d’importantes ressources énergétiques comprenant le pétrole, le gaz, le charbon, l’hydroélectrique et des énergies renouvelables. Mais la disponibilité de ses ressources vitales pour le développement, la santé et l’éducation est loin de régler la question de fourniture en énergie dans beaucoup de ménages dans ces pays. Selon une étude publiée par l’académie des sciences d’Afrique du sud (Assaf), 585 millions de personnes, soit 70% de la population au sud du Sahara n’ont pas accès à l’électricité. Toujours selon la même source, « 80% de cette population comptent sur les combustibles de la biomasse pour faire la cuisine ». Ce qui représente un véritable paradoxe excessif  aux yeux des scientifiques regroupés au sein des académies de sciences en Afrique. Pour inverser la tendance, l'académie nationale des sciences et techniques du Sénégal, en collaboration avec les autres académies d’Afrique subsaharienne, a procédé au cours d’un séminaire scientifique spécial, au lancement de la version française du livret qui consiste à faire de la Science un instrument d'amélioration de l'accès à l'énergie dans les pays africains au sud du Sahara. Professeur Ahmadou Lamine Ndiaye président de l’académie des sciences techniques du Sénégal, et président de l’académie africaine des sciences explique que la brochure élaborer en un premier temps en anglais suscite une réflexion plus approprier sur comment s’appuyer sur la science et la technologie pour améliorer l’accès à l’énergie dans les pays subsahariens. De l’avis du professeur Ndiaye, « sans énergie, tous les objectifs du millénaires pour le développement sont impactés  négativement. C’est dire que l’énergie est la source de tous les moyens de subsistance » confie t-il. En présence de certains corps diplomatiques et des décideurs politiques, les intelligences scientifiques qui promeuvent l’utilisation de l’énergie dans les familles africaines ont montré que  la disponibilité et l’utilisation de l’énergie restent déterminantes dans la capacité des pays africains à accroitre rapidement leur productivité agricole, à fournir de l’eau potable et à réaliser le développement économique. Cependant selon eux, « un faible accès à l’énergie ralentit le rythme du développement, et par ricochet, anéantit les efforts de la réduction de la pauvreté. Cela constitue donc un frein à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement ». Dans l’urgence, Ahmadou Lamine Ndiaye président de l’académie des sciences techniques du Sénégal et ces collègues des pays membres de l’académie demandent aux décideurs politiques de faire pression en faveur de l’inclusion d’un neuvième objectif du millénaire pour le développement lié à l’accès à l’énergie. Avec des arguments scientifiques, ces intellectuels ont montré que « le manque d’accès à l’énergie accroit la pauvreté, affecte négativement la santé et l’éducation, entrave les perspectives des services locaux, augmente la vulnérabilité au changement climatique, limite les opportunités et érode la durabilité de l’environnement ».  Présidant l’ouverture du séminaire, Ousmane Masseck Ndiaye a engagé son institution dans le combat pour la promotion de l’énergie.  Le président du conseil économique et social espère que les solutions basées sur la science apporteront une forte contribution aux stratégies d’accès à l’énergie en Afrique Sub-saharienne s’ils collaborent efficacement avec les décideurs politiques.

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